Le « DRY JANUARY » nous vient de Grande Bretagne. Première édition en 2013, ce mois sans alcool continue Outre Manche et donnera lieu à sa deuxième édition française dès janvier prochain. Cousin sans alcool du mois de novembre « sans tabac », le « DRY JANUARY », même s’il peut apparaitre comme plus délicat qu’un mois sans tabac, a tout de même été suivi par presque un français sur 10 lors de sa première édition.
Le « DRY JANUARY » peut être considéré comme un mois d’arrêt mais aussi comme un temps de réflexion dont l’objectif est de repenser sa relation à l’alcool, d’évaluer tant ses niveaux de consommations que le lien que nous pouvons tous entretenir avec ces produits alcoolisés.
Le premier confinement a marqué une hausse conséquente de la vente mais aussi de la consommation d’alcool en France. En cette période de COVID, ce prochain « DRY JANUARY » risque de mettre en exergue d’autres questionnements en lien avec notre statut de consommateur. Alors que l’une des principales raisons de la consommation d’alcool est la création du lien social et le partage avec autrui, le confinement nous renferme sur nous-même et peut développer certains atouts comme il peut exacerber certains risques « d’égarements ».
Tout comme il est important de rappeler que l’alcool doit se consommer avec modération, il est primordial de rappeler que la diminution trop rapide ou l’arrêt brutal d’alcool peut être très risqué chez des personnes fortement dépendantes (risque de Délirium Tremens voire de décès) ou inscrites dans des consommations abusives !
Que votre mois de janvier soit le plus raisonnable possible… sans perdre la joie de vivre avec vous-même et les autres.